Droit de grève dans les prisons !
Le personnel de la fonction publique fédérale, wallonne et communautaire, soutient le personnel pénitentiaire.
Le ministre Van Tigchelt a personnellement annoncé hier matin 28/3/2024, que le droit de grève dans les prisons sera effectivement réduit à une quasi-inexistence. Le personnel de la fonction publique fédérale se prépare donc également à soutenir les grèves de ses collègues des établissements pénitentiaires, en s’engageant dans une action dans tous les services opérationnels, mais aussi dans tous les services administratifs.
La coupe est pleine ! Les libéraux ne pourront pas se cacher derrière cette nouvelle atteinte au droit de grève pour masquer leur incompétence. Au cours de la semaine écoulée, les syndicats ont clairement démontré que la faute n'incombe pas au personnel de la DGEPI, mais bien à la politique menée par Van Quickenborne et Van Tigchelt depuis quatre ans et, par extension, à celle de leurs prédécesseurs. Le personnel pénitentiaire vient de se mettre en grève pour sécuriser la situation du personnel et humaniser le bien-être des détenus. C'est à la surpopulation qu'il faut s'attaquer, pas au droit de grève. Résolvez ces problèmes et le ciel s'éclaircira.
Nous déciderons d'abord comment et quand nous agirons, mais nous ne nous reposerons pas sur nos lauriers tant que cette mesure insensée ne sera pas retirée.
Le droit de grève est un droit fondamental inextricablement lié à la naissance et à la croissance de la démocratie politique et sociale.
Grégory Wallez